La vie, quelle bonne surprise ! Quelle âme n’en est pas éprise En passant du matin au soir Avec à la main l’encensoir Et ces bouffées sur le visage Enflées d’espoir et de gaieté Qui dessinent un paysage De cerises rouges d’été Qui aiment se pendre aux oreilles Dressées au bruit léger des treilles Quand les raisins sont vendangés Où les baisers sont échangés Avec amour, espoir, gaieté Et ces bouffées sur le visage Qui dessinent un paysage De cerises rouges d’été Adorant se pendre aux oreilles Dressées au bruit léger des treilles Dont la belle et tiède liqueur Monte par le sang jusqu’au cœur Battant si fort qu’il interpelle Les oiseaux et les fleurs des champs Rassemblés dans une chapelle Où la vie répète ses chants.