Le chapeau a voulu se changer en casquette Pour convoler avec ticheurt, djine et basquette ; Les seins gardés dans un velouté de coussins Sortent montrer aux mains qu’ils sont de doux poussins.
La cravate est partie et la chemise nue Prude cherche à savoir ce qu’elle est devenue ; Le bas sur la jambe collé de haut en bas Fila chez l’éternel fana du célibat.
Les doigts couverts de soie par d’inégalés gants S’exposent maintenant chez les gens élégants ; Les lèvres serrent moins pipe que cigarette, Les cheveux ne sont plus tenus par la barrette,
Le soulier a ôté la cire de son cuir Afin de n’être pas suspecté d’éblouir ; Mais le laid parapluie reste au cœur de la mode
Bien qu’étant un outil au surplus incommode Surtout quand un sosie lui accroche un fanon Pendant que rient les dents blanches d’une Manon !