Là, dans cette clairière, à l’orée d’un bois vert, Je m’étends car j’ai mal A mon ventre où entra, sûrement de travers, Un drôle d’animal Hérissé de piquants et lourd comme des pierres Et c’est un bon sommeil Qui prend ma souffrance en abaissant mes paupières Avec le réconfort d’un doux soleil vermeil.
Sur le tard, l’animal, repart à pas de loup, Se sentant dérangé Et je reste à demi-endormi, ce filou Fut un hôte incongru et en plus – étranger - ! Vaincu par le sommeil et le soleil unis Afin de me guérir Qui, en rassemblant tous leurs atouts ont puni Ce voyou ressorti pour s’en aller périr.