Blonds sont les blés dorés sous un astre jaune-or Bleus sont les cieux d’hiver arqués sur la mer verte Blanche est la bave du cheval à gueule ouverte Noir fut le charbon que le coron vit au nord.
La veine a dans son trou un gros flot de sang rouge Le jardinier enfile un falzar violet Le mur de la baraque encadre un gris volet Si aigri que vient un vent chantant pour qu’il bouge
La couleur définit les méchants les gentils Les laids et les jolis mais si la peste brune Se fût rosie aurait-il l’averti senti
Qu’elle comptait trancher plus d’une queue de prune Puisque ne se saura pas ce qui séduisit Celui qui sur son chic pays la conduisit.