Toto désormais la caisse est automatique La vitesse au plancher se passe de passer Voici ce que dit la presse aristocratique L’envahissant robot va tous nous dépasser
La main sur le levier se montait le régime Du moteur qui faisait piaffer ses cent chevaux Hui sont finis les exercices de gyme Et les balades par vallées plaines monts vaux
Et voici la caisse à payer à la manœuvre Qui rend billets monnaies tickets sans sourciller Avec l’égal talent d’un antique chef d’œuvre Faisant l’âme et le cœur sensibles vaciller
L’automaticité Toto est la gangrène Qui envahit les corps en troublant les esprits Ainsi qu’un maïs en chapelet qui s’égrène Dans la machinerie nourrie par le mépris.