Emmené j’ai dans mon verger La fille de madame Alaise Qui était l’amie d’un berger Emmené j’ai dans mon verger Sophie qui voulait s’engorger De fruits pour que goûtent à l’aise Les lèvres aimant du berger La fille de madame Alaise
Elle grimpa sur un pommier La fille de madame Alaise Quand s’est envolé un ramier Elle grimpa sur un pommier En posant son pied en premier Mais sans aile elle eut un malaise Et maudit ce rusé ramier La fille de madame Alaise
Sophie vit un tas de fumier La fille de madame Alaise Et appela Phil un fermier Sophie vit un tas de fumier Qui au jeune homme est coutumier Et sur l’enivrante falaise Mordit les lèvres du fermier La fille de madame Alaise.
