La lumière a été aspirée par la gueule Ouverte des ténèbres ; La clarté à jamais a rebroussé chemin Et ne fêtera plus un nouveau lendemain. Aveuglée par la nuit et seule L’âme entonne un chant d’oraisons funèbres Au côté de la mort Installée dans des yeux et déjà dans un ventre Où elle se plaît mieux que dans le béant antre Evité par la vie mais qui se sent si fort Que sa gueule ouverte lui piège la lumière Abandonnant son clair laissé sur le chemin Qui ne fêtera plus un nouveau lendemain A moins d’une prière Récitée par l’esprit que seul un mur entend Ô pauvre mur suintant sueurs et pleurs d’antan.