La locomotive a épuisé sa vapeur Ruisselant de sueur sur le feu de la houille Et s’entend la chanson syncopée du rappeur Qui secoue le crapaud sautant sur la grenouille.
La puissante loco motivée aux boulets De charbon qui soufflait dans ses roues son haleine A lâché ses wagons et a mis au bout les Gais pieds des achipés* tronqués chez la baleine.
La fumée grise du train a fait un tabac Qui désormais se fait rouler par l’électrique ; Tu me dis mon petit gars que cela t’abat Et que s’écoule en toi de l’acide gastrique.
Les danseurs, les chanteurs suivent le tégévé Qui comme ses aînés va semer la jeunesse Essayant de courir après lui moi, je vais Traverser mon champ de choux blancs à dos d’ânesse.