La descente attend que se présente la pente Et la terre s’arrête où commence la mer ; Le toit vacille si brandouille la charpente Et quand manque le sucre, on mange de l’amer.
Le vin étant tiré et bu reste l’eau claire ; Quand le cheval est las, on le fait reposer Et quand le jour s’éteint, la lune jaune éclaire La nuit qui mendie le plaisir de s’exposer.
Après être brûlée, la bûche est une cendre Et ses habits ôtés, l’humain se trouve nu Aussi nu que le singe, une girafe, un sandre
Et de le savoir, il n’en est pas revenu ; Vivre et mourir, c’est Dieu qui l’a voulu : d’accord Mais avoir comme eux la même peau sur le corps !