La pomme du verger normand Est pressée pour donner le jus de cidre Et irréelle, dans le ciel s’étale une hydre Sans tête et sans gosier gourmand Incapable d’aimer la pomme Appréciée par la gorge de l’homme Le carpocapse ainsi que le bec de l’oiseau Qui ont tous deux leur nourriture Dans les fruits mûrs de la sacrée nature Eparpillés de ci de là en un réseau Scruté d’en haut par l’immense hydre Voyant que la pomme donne du cidre Apprécié par la gorge de l’être humain Et qu’aiment sa pulpe le merle Le corbeau, le ver, l’abeille : la perle Des insectes volants volée par l’inhumain.