Quand l’homme est acculé, qu’il ne sait trop quoi dire Il échafaude un plan Sans user du palan Et s’aide de la Foi Mauvaise dont le choix Est de laisser entrer la bête à interdire
Dans son intégrité, son cœur vrai, sa raison Par manque de courage Vaincu par un outrage Ou par une faiblesse Etonnamment qui blesse L’être entier naguère tourné vers l’oraison.
La diabolique Foi est liée au Mensonge Bardé d’autorité Et de sincérité Droit comme un fil à plomb Qui mesure l’aplomb Du mur de la maison à bâtir dans un songe.
La Vérité se bat si l’homme a préparé Sa petite entreprise Qui dicte son emprise Sur la bonne tactique De la dialectique Mais son outil souvent doit être réparé
Car comme le mensonge, elle n’a que peu d’armes Mais son autorité Et sa sincérité Sont naturellement Droits puisqu’elle ne ment Jamais pour que des cœurs blessés sortent des larmes.
Le Mensonge séduit parfois la Vérité Qui – harcelée - se laisse Aller à la faiblesse En s’installant dans l’aise Loin du feu de la braise Et souffle un air glacé sur sa postérité.
Mais, solide est son socle : un socle de déesse ! Qui – oui - à vacillé Quand l’œil doux a cillé Dans ce regard trompeur Captant ceux qui ont peur D’être sous la hauteur d’une grande promesse
Et celle-ci le dit : je suis la Vérité Je l’assure et le jure Mon âme est pure et sûre Et si la Foi mauvaise Dans le doute m’apaise Je me ressaisirai pour qui l’a mérité.