Laissez-moi, si j’ai peur, la longueur de mes champs Avec leur herbe verte ; Donnez-moi tout le temps de chanter tous mes chants La bouche grand’ouverte ; Repoussez, loin de moi, les émois très méchants Venus en découverte Et ainsi, par bonheur, dans mon cœur, si je meurs J’entendrai la louange Recouvrant tendrement les auteurs des rumeurs Par la voix de mon ange Qui m’ont tant affecté et tiré mes humeurs Sans que ça vous dérange.