Le ciel est un grand chef qui mène à la baguette Un monde assemblé au-dessous de lui Y compris l’astre solaire qui luit Et semblant toujours prêt à partir en goguette.
Ah ! le brillant soleil dominé par les cieux Enrage d’être soumis à l’épreuve De montrer par la force de la preuve Qu’il est l’élément à l’univers précieux.
Le vent se voûte aussi sous le commandement Et se redresse quand il reçoit l’ordre De porter des coups de genou, de mordre Si puissamment qu’il en défie l’entendement.
Les étoiles collées sur son drap noir le soir Le sont selon son étalon cosmique Et ont une peur bleue d’aller s’asseoir Ailleurs pour violer sa règle académique.
Et timidement, la lune avec son croissant Ose amadouer le meneur suprême En se déplaçant vers lui en croissant Afin d’atteindre, à la fin, l’apogée extrême.
Ondée, averse, pluie, givre, neige, brouillard Séviront après son accord tacite Car le ciel est un parfait débrouillard En se nettoyant pour que Dieu le félicite.
Et, il décidera de laver tout cela En appelant la translucide aurore Pour accoucher la rosée et seule à Lever le soleil qui à l’horizon se dore.