Ils beuglent tous sur les gradins de l’arène Et attendent de voir tuer le taureau Mais dans la tribune un roi est retors au Massacre qui n’a pas le cœur de la reine
Pourtant, le couple est debout applaudissant Le toréador agile et qui sautille Devant la bête en habit resplendissant Jaune tournesol et violet myrtille
Ils sont tristes que pas une bouche rie De ce jeune homme qui s’est bien déguisé En tenant en main un estoc aiguisé Pour perpétrer la si vile boucherie
D’humains le cirque est plein et le seul bovin Qui ne demandait rien pas même un salaire Crie bigre ami tiens et vois qu’un sabot vainc Le destin et je laisse cette sale aire.