De quoi le cœur sec est-il épris ? De l’indifférence ou du mépris ? Sa sécheresse a donné naissance A un grand manque de suffisance Engendrant teint blanc et cheveu gris Au bébé né vieux et amaigri Et par l’absence d’une présence Magnanime à sa reconnaissance. Encore animal, il n’a pas ri Mais il a crié ce doux chéri Avec l’appui de la véhémence Cherchant avec lui une espérance Après la sortie de son abri Où il restait quiet, attendri, Grisé de chaleur et de plaisance Sans envisager la « délivrance » Evoquée par ceux qui ont guéri Lorsqu’ils en auront payé le prix Et c’est ainsi que l’enfant commence Assis sur l’aile de la démence Déstabilisant un canari Agrippé au dos d’un méhari Galopant dans un désert d’errance Le cœur sec épris d’indifférence.