Le plus grand, le plus beau, le meilleur des repos Est quand à côté du corps la mort vient s’étendre Et lui tient jambe et main et de jolis propos Tels que « Oh ! que ta peau est lisse et fraîche et tendre. »
Le repos est alors, le meilleur, le plus beau Et le cœur mou se sent fondre dans la poitrine, Le sang descend en bas du dos et le tombeau L’accueillera tout chaud avec un flot d’urine.
Et ce repos, une fois le couvercle clos, Prendra, en gros, le temps de la mort éternelle Et les muscles, les reins, les veines et les os Se défatigueront d’une vie trop charnelle.