Le mien bon vin vient des hauts de Buzet Dont à peu près vers dix ans j’abusais Juste assez pour que ce coquin m’enivre Malgré l’envie d’écrire ou lire un livre Et j’allais le voir et le transfusais
Je connaissais le tonneau que j’usais A force de l’ouvrir et je rusais Pour déguster surtout aux jours de givre Le mien bon vin
Mon foie parfois, revêche, refusait Ce violet vin frais qui l’amusait Afin que ma vie ravie puisse vivre Mais avait ma gorge du mal à suivre Le feu qui la brûlait et accusait Le mien bon vin.