Il s’est vêtu d’un short long comme un pantalon Qui se tient au bassin et décampe au talon En lui cachant les cuisses Blanches comme des Suisses Petits, bien entendu, que l’on sert en dessert A la fin du souper, juste avant le concert Et l’habit qui s’enfile Pour se mettre à la file D’un Bermuda, d’un short long comme un pantalon Qui couvre la chaussure avec ou sans talon En cachant la cheville Qui se recroqueville En bas du genou, du tibia, du péroné, En manque de clarté, suite au choix erroné Dû à la maladresse De la mauvaise adresse Des magasins d’habits et autres vêtements Qui vendent des shorts longs tout aussi bêtement Qu’une glace à la fraise Rôtie au feu de braise Qu’on déguste au fameux camp de Montalivet Mélangée avec un fromage d’Olivet S’écoulant sur le ventre Le pubis et même entre Les cuisses, les mollets tout nus sans pantalon, Crémant les chevilles et le rond du talon Que l’eau d’océan lèche Et que le soleil sèche Ravissant les moitiés haute et basse du corps S’étendant librement dans un parfait décor De sable blond de rêve En bordure de grève Où les jambes au vent, sans short, sans pantalon Encadrent le tourment d’un bon maître étalon.