Le silence du mort qui profondément dort Dévore voix, pleurs, cris, grondements et le rire Convulsif du railleur qui s’étrangle pour dire Le silence du mort qui profondément dort.
Le silence qui mord, dehors, le corps du mort, Se nourrit du fatras de bruit qui parasite Le clos recueillement de l’âme qui visite Le corps que mord, dehors, le silence du mort.
Le silence dont l’or fait la grandeur du mort Sur la bouche duquel un long bâillon honore La quête du vivant qui désormais adore Le silence dont l’or fait la grandeur du mort.