Semble trembler le tremble et sangloter le saule Dans la combe où vrombit un moteur de moto Sortie de nulle part et le vent se console En portant l’air pur d’un chant de Vincent Scotto.
Ne se perd pas dans ce chaos trop de désordre Et les belles chansons continuent de couvrir Le terrible fracas des sons qui veulent tordre La tige fragile des lys prêts à s’ouvrir.
Quand les vieux d’aujourd’hui seront morts dès demain Les jeunes voleront dans la grande atmosphère En applaudissant l’air du temps de leurs deux mains
Qui boira la lie des horribles bruits de guerre Et les vomira sur terre où repousseront Des pis emplis de lait frais et des mousserons.