J’aimerais mériter un jour le verre Ité Qui sert à détecter la boisson du mensonge Et je ne doute pas que celui qui ment songe A ne pas le remplir pour fuir la vérité
Même comblé de sa sommité « very thé » De son cousin en grains gorgé de caféine D’un vin grandi dont j’aurais en cave hérité Et d’un lait de chèvre où nage la caséine ;
Oh ! Je vous voir sourire et je vous entends dire : Un tel ustensile est inconnu des savants Et les ingénieurs l’auraient créé avant Que les puissants eussent le temps de l’interdire.
Mais par précaution, les plus suspicieux Evitent de tremper leurs lèvres dans des verres Pouvant contaminer leurs glandes salivaires
Par le médicament condamné par les Cieux Contenu mais dissous dans une eau pure et claire A boire quand le goût de la langue est de plaire.