Lentement, dans le val d’Aran, je me promène Et découvre étonné qu’est cachée sous les cieux Une telle beauté créée par tous les Dieux Et sculptée comme ils ont moulé la chair amène
Ce pendant, le flot de la foule se démène Au-dessus de l’abysse invisible à ses yeux Et bien qu’il n’ait pas un domaine spacieux Il sait au fond de lui qu’il est un phénomène
Et il ne m’accueille pas pour mon bon plaisir Mais pour sûr aviver ma flamme du désir Qui monte en moi quand je vois une nue nature
Aussi dépouillée et aussi vraie qu’un errant Riche seulement de ses forts bras enterrant Une brebis morte à côté d’une pâture.