Ils se font face avec les mains nues dans les gants Et les yeux plus noirs que le coke ou que la houille Dans leur slip ils ont mis pour ne pas crier ouille Deux petits sacs rendant leurs penchants moins fringants
Les voici se toisant sous des airs arrogants Et trempés par autant de sueur que de trouille Ils se secouent à grands coups le torse et la bouille En s’évitant par le jeu des pieds zigzagants
Un uppercut, une droite attisent la foule Qui sur le blond cueilli au menton se défoule Allez cogne-le d’une envolée des deux mains
Vas-y achève-le sans vergogne et sans phrase Ca y est il est mort ô chers frères humains Demain vous pleurerez le bon chien qu’on écrase.