Les enfants ont le sang mauvais de leurs parents Qui dans un mouvement virent vers la dérive Et s’ils ont dans leurs dents des rires apparents Ils prient Dieu vivant qu’il les rattire à la rive
Les parents mangeant de l’éperlan qui arrive A sur les océans doubler un cap par an Avec les ortolans et le marin de Brive Reste chez lui avec un profil transparent.
Les enfants se soucient des piètres géniteurs Qui les ont engendrés dans un sang de sangsue Et se sentent marris d’être leurs moniteurs Voués à leur montrer qu’une peau qui sent sue
Les parents retiendront s’ils ont la leçon sue Que la vie n’aime pas les veules serviteurs Laissant l’eau des flots leur trouver seule une issue Comme s’ils n’étaient que de simples visiteurs.