La journée durant les gorges déployées rient Avec une ferveur qui les caractérise Et le soir venu les mêmes refermées prient Par la force d’avoir ouï celles qui crient Pour qu’un coriace nœud s’extériorise Qui au ventre a lié gros et grêle intestins Et qui serait heureux de retrouver l’air libre Après avoir rempli les étranges destins De ceux qui vaillamment ont marché sur le Tibre En concurrençant les traverseurs d’océan Qui à n’en point douter ont l’esprit intrépide En devant batailler contre un courant rapide Dont est la destinée de mener au néant Même si les gorges n’ont plus que le silence Après qu’elles eurent ri crié et prié Avec une insolence et une violence Qu’aucun type connu ne s’est approprié A part un mauvais jour qui s’est exproprié Chez les rieurs-marcheurs sur l’Euphrate et le Tigre Qui vont avaler dans leur ventre quelques nœuds Plus douloureux que les griffes serrées du tigre Occupé à chasser le gibier soupçonneux.