Que voulez-vous savoir attendez que je cause Avec les heures qui passent sans s’arrêter Et jamais fatiguées ne font pas une pause Mais sobres continuent d’aller sans s’apprêter En se moquant d’être celles belles devant Les herbes folles en champs les souffles de vent Et les femmes venant d’entrer en ménopause
Voulez-vous savoir ce que m’a dit au passage Une heure folâtrant sur la tempe du temps Que les eaux du ruisseau s’écoulent sans pas sage Puisqu’elles glissent leur ventre lisse en portant Dès leur source plaintive un fardeau sur leur dos Qui les oblige à fuir en chantant le credo Qu’entend le Sage qui capte chaque message
Désormais vous savez ce qu’en vrai vit une heure Qui s’était attardée pour écouter le sang Venant du cœur du temps dont la portée mineure N’influe que mollement sur quiconque en laissant Les femmes et les vents les herbes dans les champs Les ruisseaux bondissant sur les cailloux tranchants Etre conscients que toute vie est majeure.
Je ne tire pas de conclusion hâtive Sur des heures passant sans parfois saluer Les ouvriers à la tâche approximative Que ne veulent pas les clients évaluer Pensant qu’il est temps de devoir évoluer Avec tout ce temps qui ne cesse d’affluer En n’apportant qu’une manne assez négative.