Pris par le vice les hommes sévissent Depuis que leur cœur, leur âme dévissent Dans la barbarie et l’assassinat Dont l’exemple type en sera Cinna.
Des forces du Mal, l’homme en est le maître Et né animal, il croit se permettre De serrer ses mains au cou d’un gamin Grignotant du pain seul sur le chemin.
Avec rudesse et malignité folle Il fait trembler le monde qui s’affole Et même les loups, les ours et les rats S’indignent de ses forfaits scélérats.
Aucun homme ne peut vaincre un autre homme Qui prend bien soin de laisser un atome De sa chair là où coulera le sang D’un enfant – hélas - qui de lui descend.