Tous les novembres n’en sont pas vraiment Puisque certains ont un air de septembre En ayant gardé la tête et un membre Qui se plaisaient sous le soleil aimant.
D’autres novembres ont les gants d’hiver Mis de côté par le frileux décembre Et sont enfermés dans la froide chambre Laissant passer l’air des courants divers.
Les novembres sont des fils automnaux Issus de la même unique famille Qui porte longtemps branchage et ramille
Mais quelques-uns n’ont pas mis aux tonneaux Le soleil et l’eau qu’ils donnent aux plantes Quand s’ouvrent des vents les gueules soufflantes.