Courage et volonté furent vains ; la nuit vint A pas de loup caché dans la forêt ombreuse Qui de ses crocs surgis d’une âme ténébreuse Avait égorgé des agneaux (pas moins de vingt)
Un mouton frisé noir frissonne en tout son corps Et bêle afin que le gardien fort le secoure Et pour que celui-ci arrive il faut qu’il coure En franchissant la haie occultant le décor.
La journée, le berger a son bon chien Médor Surveillant le troupeau grâce à sa vigilance Mais, la nuit arrivant, il ne fait rien mais dort Pour avoir le matin l’œil plus vif qu’une lance.
Alors dans l’épaisseur de la nuit, c’est l’effroi Qui saisit l’homme à la gorge, au cœur et au ventre ; Il n’ose regarder le meurtre étrange et rentre Chez lui où un loup blanc en sang tremble de froid.