Sans doute aurai-je un jour je pense Un nettoyeur fin de boyaux Un blanchisseur de grasse panse Où vivent de jolis joyaux Qui demandent de la lumière Eblouissante et la première A faire un ver fluorescent Qui dévore l’infini gène De celui qui a dit sans gène Mangez buvez mes corps et sang
A pas menus je me prépare A son entrée dans ma maison Et avec du soin je répare Les malfaçons de la saison Qui ne s’est pas très bien passée Avec de la pluie repassée Chaque jour tout en oppressant Ma poitrine pleine d’envie De celui qui dit pour la vie Mangez buvez mes corps et sang
Encore un peu de patience Déjà se lève un peu le jour Une lumière et sa science Viennent dans un élan d’amour En tenant en main une torche Pour éclairer le sombre porche Ouvert sur l’antre arborescent Permettant un aisé passage De celui qui a dit en sage Mangez buvez mes corps et sang
Je sais qu’il fait bien le ménage Dans les tréfonds de la maison Et pas sa peine il ne ménage A toute heure à toute saison Pour qu’entre une claire lumière Qui par nature est la première A mettre à jour le mal récent Puis vient l’ancien vite il l’efface Celui qui m’a fait dire en face Je mange et bois tes corps et sang.