J’écoute une chanson des compagnons mets-la Encore une fois ma colonne la réclame Et sa vertèbre la plus modeste me clame Qu’elle frissonne aux grands accents de Fred Mella
Qui accompagnent la mélodie ces mots-là Caressent mon cœur et mon épine dorsale Se hérisse quand sa moelle est pleine d’eau sale Transfusée par quelques harangues de mollahs
Quel luxe de pouvoir savoir de beaux mots dire Ainsi que les chanter dans le dos du tyran Qui sévit en Turquie mais bien moins qu'en Iran Et que j’emploie de ma force entière à maudire
Qui fera périr le monstre Léviathan A Téhéran fera renaître un monde perse Qui dans le moment et pour longtemps se disperse A Yerushaláyim amer Lévy attend.