J’ai quelque chose à mon muscle coronarien Qui m'endolorit un neurone et m’indispose Au moment où ma Lise prend la pose Quand face aux glaces son corps - oh ! - n’a rien
Je m’entraîne pourtant chaque lundi matin Et aussi à midi samedi et dimanche Pour être aussi fort qu’un indien Comanche Qui use plus le lin que le satin
J’ai des chevaux aux eaux sortant par les naseaux En un long tourbillon de vapeur infernale Qui fait plier les joncs et les roseaux Résistants à la torpeur hivernale
Mais sacré nom d’un chien de traîneau esquimau J’ai le palpitant qui tremble devant ma Lise Au grain de peau fin comme un beau Mau-mau Qui entre en ma tête et me brutalise.