Ne condamnez pas païens et athées Dont les vies choisies ne sont pas ratées Et sont chers chrétiens des frères humains Nés avec des pieds nus et des nues mains
Ils assisteront à l’apocalypse Juste au moment où le soleil s’éclipse Et où apparaît Dieu dans sa clarté Après qu’il fut par certains écarté
Ce jour-là le doute et la méfiance Le poing levé haut de la défiance Seront jetés dans le feu de l’enfer Sans brûler corps-rocs reins-ceints cœurs-en-fer
Car Dieu trois fois saint esprit fils et père Scelle en son sein les langues de vipère Donne à ses enfants errants son pardon En embrasant leur ronce et leur chardon.