De chance il n’a guère eu dans la vie néanmoins Solide est sa santé née dans un corps d’athlète Qu’il use à courir et sa bouche ouverte halète Au-dessus de son cou et sous son nez en moins.
Il galope autant qu’un étalon haletant Les naseaux écumants et la poitrine humide Assez exercé pour vaincre une pyramide Puisqu’il est sûr que cet état long a le temps
Sa langue savoure et respire sans son nez Les mille odeurs de fleurs embaumant l’étonnante Variété de la nature environnante Egayée par le chant joyeux du sansonnet
Quand il rentre avec gorge en feu et cœur battant Chez son travail à mi-temps dans une mairie Il pense à tout ce qu’il a vu dans la prairie Que ses yeux ont senti pour l’âpre combattant.