Amis, n’enfante la vie ni grand ni petit Et le sol perçoit le son proche du fa dièse ; Tous les pieds touchent terre en se sentant à l’aise Et le moustique au ventre a un bel appétit.
Tous les béats ravis ont commencé mini Puis se sont agrandis jusqu’au jour où s’affaisse Le rachis même le yeti n’a pas fini De sentir que ses os se tassent sur sa fesse.
Les minus venus grands redeviennent enfants Mais quel que soit le temps touchent tous le sol ferme Et la basse-cour dont les oies peuplent la ferme Croit que les biches sont sans doute nées en faons.
Tous les « Géants » du monde ont été des bébés Qui se sont empressés de téter les mamelles Pour mépriser les « Nains » mais se sont recourbés Jusqu’à s’allonger plus bas que sous leurs semelles.
Amis, n’enfante la vie qu’un être vivant Marchant, rampant, volant sans souci de sa taille Car pour tenir à soi il faut livrer bataille Et le ver à soie en est l’exemple vivant.