Qu’ils vivent à Sidi Bel Abbès, à Oran, Dans la casbah d’Alger, blanche ville chérie, Nourris des beaux versets puisés dans le Coran, Ils aiment leur patrie, - tous - la fière Algérie.
Djazaïr, entre le désert du Sahara Et la mer de beauté, la Méditerranée, Tes cités appelées Tlemcen ou Mascara, Sétif ou Bejaïa sont jolies à l’année.
Riche de Berbères, d’Arabes, Djazaïr, Tu as surtout l’atout d’une belle jeunesse Qui préfère le raï mais sans le jazz haïr Et se sépare un peu du fameux droit d’aînesse.
Tout n’est pas merveilleux dans ce nord Africain Qui fut bousculé au long cours de son histoire Et Abdel Kader plus fort qu’un Américain Lutta pour l’unité de son grand territoire.
Djazaïr, tu as fait les fils français partir Car tu voulais être seule et indépendante En clamant haut et fort, que toi, pays martyr Ne voulais plus rester front bas, langue pendante.
Les métropolitains ne te connaissent pas Mais celui de Tizi Ouzou venu en France Nous parle de là-bas et pendant un repas Montre que son cœur bat en rythmant l’espérance.
Chers frères, nous avons eu un destin commun, Chers amis, unis dans la France et l’Algérie, Conservons du respect pour l’autre et l’un comme un Poète suivi de près par son égérie.