Ô nuit dix mille yeux blancs clignent de temps en temps Dans ton océan qui ressemble à la mer morte Aussi noir et stagnant en entrant par la porte Des horizons dansant aux lumières d’antan
Lente nuit tes yeux blancs pensent qu’il est tentant D’éclairer l’océan de leur vue si peu forte Qu’ils y renoncent mais leur vœu ont cette sorte D’acharnement à voir là où rien ne s’entend
Ton océan géant dans les cieux se suspend Et léger ne choit pas dans une eau étendue En mer regardée par Dieu dont elle dépend
Ces points lumineux à destinée entendue Font régner le suspens des mystères sauf à Celui qui assis les créa sur son sofa.