Ô vergers colorés de poiriers de pommiers De cerisiers rougis quand meurent leurs fleurs blanches Ne se voient pas à vos pieds des tas de fumiers Embaumant fortement les feuilles de vos branches
Fidèles aux années semaines et dimanches Dépouillés en janvier mais de mai les premiers Vous êtes habillés par de vrais costumiers Qui ont des pelotes d’aiguilles sur leurs manches
Et vous voici paré ô bel abricotier Au fruit blond-oranger accordé à la pêche Perchée sur son pêcher près d’un abri côtier
Fruitiers dans le verger quel merle vous empêche De donner en belle quantité vos douceurs Bigarrées opposées au bûcher des noirceurs ?