Oh ! L’angoisse qui mord le cœur fort et l’étreint Entre ses deux pinces de crabe redoutables Qui par on ne sait quel mauvais plaisir enfreint Les règles absolues des frissons délectables
Oh ! L’angoisse qui vient à la fin du quatrain En prenant en étau la gorge et la poitrine N’est rien qu’un long tunnel dans un noir souterrain Qui débouche sur la plus néfaste doctrine
A savoir qu’il se doit de n’avoir pas le droit De cultiver dans son potager le légume Dont la racine ici, là, - quel que soit l’endroit -
Produit un fruit acide à la sûre amertume Impropre au pur orgueil réservé à la fleur Sure et belle d’elle-même et vierge de pleur.