Vous savez résister aux soleils oh yeah men Ainsi qu’aux déserts secs qui se gavent d’Afrique Et la chaleur de la péninsule ibérique A peu de la torpeur qui sévit au Yémen.
Dans vos grands manteaux blancs vous pouvez repousser Les armées dorées qui se lèvent à l’aurore Aux fins de calciner et la faune et la flore Si pauvrement vêtues sans manche à retrousser
Vous marchez avec le chef couvert d’un turban Soigneusement noué que le soleil inspecte Qu’il ne peut traverser et c’est vous qu’il respecte Car vous le défiez comme un marin forban.
D’Aden à Sanaa vous suivent les soleils En tentant de percer le secret de la force Les empêchant d’aller vous chagriner l’écorce Même quand vous manquez rarement vos réveils.