Par le chien que je n’eus pas et le chat d’Alain Mort au combat avec une amie souris grise Je dis à mon cheval qui perdit son poulain Ô mon étalon que le destin est vilain
Par surprise me prit la vie et vit la crise Qu’elle avait le pouvoir de la désarçonner Et bien que j’eusse cru savoir la façonner J’aurais dû beaucoup plus me caparaçonner
Avec mon virtuel chien je me protégeai Et l’après-midi grâce aux sifflements du geai Je vaquai confiant en allant dans la brise Et l’hiver dernier mes pieds gelés j’enneigeai
Mais, je ne pus penser que mon cheval mourût Sans qu’il eût vu mes pleurs et que le sort courût Plus vite que je crus pour qu’il me secourût Avant d’entendre que mon cœur tremblant se brise.