Le nouveau-né passe sa flamme à la jeunesse Qui à l’âge de la puberté la transmet A la maturité qui arrive au sommet Et arrivée à la fin l’éteint la vieillesse
L’aube blanche envoie un bonjour au crépuscule Qui salue la venue qu’il laisse aller du soir S’offrir à la nuit sans fard et vêtue de noir Que l’aube veut nue dans un habit minuscule
Lundi est le premier à partir et dimanche Ne pourrait exister sans l’ami samedi Qui dit à vendredi grâce à toi ça me dit De donner au dernier le balai et son manche
Chacun tient le témoin en mains qu’il passe et lasse Celle ou celui dont les doigts sont par trop usés Et il n’en est guère même de gros rusés Qui peuvent rester à leur place avec la classe.