Le pauvre cœur ne sait rien faire à part donner Le meilleur de son sang qui circule en sa veine Et par malheur, si le caillot de la déveine L’empêche de passer, il saura pardonner
Après avoir parlé avec ce gros rocher Plein de graisse et de pus qui lui barre la route En lui demandant s’il veut bien casser la croûte Avec lui afin qu’ils puissent se rapprocher ;
Le sang l’ayant mangé sans se faire prier, Le caillou imbu de lui le but pour la vie Et ensemble, une fois cette épreuve gravie Ils ont démontré que rien ne sert de crier,
Que devant soi l’obstacle est un mur de chiffon Réclamant autant de poussière que d’eau claire Qui accourent, joyeux et ravis de lui plaire Comme concordent les poils longs et le griffon.