Dans ce lac de montagne en pêchant tu chantais Un air porté par un vent qui s’arrêtait contre Des forêts d’autres monts accueillant la rencontre En chantant le même air afin que cela montre Qu’ils ont aussi un cœur mais ça tu le sentais
Tu avais entendu qu’a de la voix l’écho Qu’il crie qu’il fait hé ho mais qu’il parle en musique Avec tant de talent dépassant le basique Sans exiger d’effort emprunté au physique A titiller le fil l’hameçon l’asticot
En rentrant chez toi sans ablette et sans brochet Mais avec le sourire et la gaieté en bouche Tu embrassas ta femme étendue sur sa couche Et lui dit chérie veux-tu qu’un coin je t’en bouche Demain saura l’écho le chant du ricochet
Oh oui ta femme dit verse-moi ton écot En me donnant du bon son et tette ma lèvre Meilleure et plus douce que celle de la chèvre Et respire-moi fort sans déchirer la plèvre De ton poumon plein d’un air de mon abricot.