Pourquoi en voudrais-je à la terre entière Ebréchée déjà de tous les côtés Arrondis je sais car c’est une sphère Qui depuis longtemps change d’atmosphère A cause de ses semis picotés Par les Jean-foutre au long nez sans frontière
Je n’en veux pas à ma chère planète Blessée torturée jusqu’en son plein cœur Qui n’a pu lutter malgré sa puissance Avec les férus de la jouissance Au ventre gras et au rire moqueur Malgré cette horreur de terre pas nette.
Ah oui cher ami mais la vie n’est qu’une Pour tout un chacun et demain est un Jour nouveau qui vient après la ténèbre Qui ricane au nez du débit de l’Ebre Et de l'astre qui dès matin s’éteint Sans nourrir une quelconque rancune
J’en veux je le dis un peu à moi-même D’accord je l'avoue mais à vous surtout Dont le poumon par la narine expire Des cochonneries qu’on n'a pas vues pire Depuis que l’humain s’est trompé sur tout Et qui crie encore en mon corps je m’aime.