J’écris en prose des vers anodins Pour mes fiancées ; Je les embellis alors que Rodin Sculptais ses pensées ; Je couvre les fleurs de mon beau jardin De mots insensés ; Je ne suis qu’un pauvre, humble baladin Dûment recensé Pour avoir une âme de paladin Bien trop encensée, Même si je suis un sérieux badin Pour concurrencer Les pisse-froid et deux ou trois gredins Mal influencés Aussi vénéneux que les muscardins Décontenancés Par les supporters lançant des gradins : Maintenant, dansez ! Quand vient – quel dédain - le gratin mondain Les récompenser.