Elle rêvait de pont des soupirs, de Venise, De gondoliers, de Saint Marc où sont les pigeons C’était mi-mai son nez éclosait ses bourgeons Et n’avait plus envie d’être triste Denise.
Pas pour tout le temps mais le temps qu’elle soupire Entre les bras musclés d’un fort beau gondolier Qui deviendra son plus fidèle épistolier A lire avec l’air sec et tiède qu’elle inspire
Son esprit a choisi celui qui divinise Le sauveur de noyé après un long plongeon Mais son André préfère être un bon sauvageon N’aimant Denise que quand elle s’humanise
Quant à Napoléon en tête d’un empire Qu’elle a tant admiré c’était un écolier Qui aurait tant aimé qu’il fût bon parolier Mais il a guerroyé et fit le mal en pire.