Qu’il est doux de dormir quand tout autour s’agite La foule balançant les bras liés aux mains ; Qu’il est bon de rester bien au chaud dans son gîte Quand font des ronds sans noms les innommés humains Allant, venant Dans un grand cercle Dont le couvercle Inconvenant Est en chaussures Ou en pieds nus Gros ou menus Pleins de blessures Et retournant Chez eux où loge La grande horloge Mère incarnant Le temps aussi long au salon que dans la chambre Trônant devant un lit pour qu’ils puissent dormir Et glissant sous un bon drap qui tiédit novembre Les anciens agités finissent de frémir.