Mon dieu, qu’il fait bon être en vie Et le mort aussi nous envie D’avoir cet amour de l’ego Qui nous hisse sur les égaux, Grâce au beau et riant visage Détaché sur le paysage, A l’orgueil absolu des corps Planant au-dessus des décors, Pétris d’âme intellectuelle Qui affecte la gestuelle Dont l’index prolongeant la main Montrant l’authentique chemin En même temps qu’enfle et se gonfle Le poumon qu’on entend et ronfle La gorge où le corps n’est pas mort La nuit alors qu’il dort et fort Il nous prépare un beau visage S’inscrivant dans un paysage Où les eaux aux niveaux égaux Se mesurent par leur ego Pleines, aussi, de grande envie ; Mon Dieu, qu’il fait bon être en vie !