Quelquefois je promène avec moi ma poussette Qui dans son placard se morfond De prendre un air vraiment fort et quand il mord fond La neige qui ne s’époussette
Sorti de son abri son sac gris se confond Avec les bas bis de Lucette Qui ne font pas monter un garçon au plafond Passant en suçant sa sucette
Mon engin qui va et du magasin revient N’a pas le désir de séduire Mais veut tout simplement si le vent le prévient S’obliger à bien me conduire
Etant mieux qu’un chien il ne faut pas en déduire Qu’aller ici là lui convient Mais il sait que grâce à lui je peux m’introduire Où le flair du destin advient.